- ânonnement
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• 1695; de ânonner♦ Action d'ânonner; paroles ânonnées.ânonnementn. m. Action d'ânonner.⇒ÂNONNEMENT, subst. masc.Action d'ânonner :• 1. Blessé du succès de Rodenbach, le vieux Mistral, dont la pose troubadouresque avait été compromise par la recherche d'un lorgnon qui ne voulait pas tenir sur son nez, et les gestes bêtes et les ânonnements d'une lecture difficile, jetait avec une bonhomie roublarde de paysan madré à cette pauvre Mme Dardoize : ...E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1889, p. 1023.• 2. Je reconnus les hésitations, l'ânonnement du mari de Geneviève; (...) Geneviève, de ce ton aigre, criard, qu'elle lui réserve, l'interrompit : ...MAURIAC, Le Nœud de vipères, 1932, p. 183.PRONONC. :[
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ÉTYMOL. ET HIST. — 1695, 28 mai (SÉVIGNÉ, Lettres, éd. Monmerqué, X, 267 : Je sentois que l'ânonnement que je connois du duc de Chaulnes feroit une étrange pauvreté de toute cette lecture).Dér. de ânonner étymol. 2; suff. -ement (-ment1).STAT. — Fréq. abs. littér. :12.BBG. — Méd. Biol. t. 1 1970.ânonnement [ɑnɔnmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1695, Mme de Sévigné; de ânonner.❖♦ Action d'ânonner. || L'ânonnement d'une fable de La Fontaine par un enfant.0 Monsieur Vernet. Lecture du second acte par les acteurs. D'abord, de l'hésitation, puis à la scène entre M. Vernet et Henri, malgré les ânonnements, je sens que ça y est.J. Renard, Journal, 24 mars 1903.
Encyclopédie Universelle. 2012.